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Budapest - Octobre 2011

Etape 1 - Arrivée à Budapest - Le long du Danube

Vendredi 7 octobre 2011. Petit week-end découverte de Budapest***. Saut de puce. Ligne de démarcation imaginaire entre l'ouest et l'est de l'Europe. En fait, on est ici au coeur de l'Europe centrale. Autrefois riche, belle, cosmopolite et prospère, la ville a été meurtrie par les guerres et le nazisme, ruinée par le communisme, dépouillée d'une âme qu'elle retrouve peu à peu depuis l'intégration de la Hongrie dans l'Union européenne. La perle du Danube n'a pas encore renait de ses cendres. L'ancienne cité romaine, capitale de la Pannonie en 106 ap. J.-C., tomba tour à tour aux mains des Huns et des Avars, puis au IXe siècle fut envahie par les Hongrois, détruite par les Mongols en 1241 avant d'être conquise par les Ottomans en 1526, puis libérée par les Habsbourg en 1686 avant d'être germanisée au XVIIIe siècle.

Et c'est aujourd'hui une ville mêlant étroitement l'histoire de ses immeubles art moderne et la rage des investisseurs étrangers (chinois notamment) que je vais découvrir en un petit week-end. Presque 16 heures quand je débarque de l'aéroport. Cimetière d'avions à proximité, puis plongée vertigineuse dans le métro de Budapest. Le métro servait autrefois d'abri anti-atomique et je comprends pourquoi ! A l'entrée, les contrôleurs poinçonnent encore mon ticket. De vieilles plaques vissées aux murs carrelés rappellent encore l'époque soviétique ! Remontée du côté de Kalvin Ter où se trouve mon hôtel. Le temps de poser mes affaires dans ma chambre et me voici dehors.

Pas de chance. La pluie est aussi au rendez-vous. Pas de parapluie bien entendu. L'idée est de passer sur l'autre rive et de filer droit vers le château. Il me faut donc traverser le Danube, via le pont Erzsebet, et remonter à pied le long du fleuve. Un calvaire sous cette pluie battante ! Je suis rincé de la tête aux pieds ! Même pas le temps d'apprécier le casino Varket Palota* et ses colonnes élégantes.

Il pleut toujours comme vache qui pisse. La grisaille et la flotte enveloppe toute la ville. Au loin, le pont des chaînes et ses lions qui le gardent émergent de la brume.

J'ai hâte d'être à l'abri ou de trouver à acheter un parapluie. C'est chose faite quand j'arrive enfin au pied de la colline du quartier de Buda. Pour y accéder, pas d'autre moyen que de prendre le funiculaire et sa cabine verte pour se hisser jusqu'au château. Un tantinet désuet, mais pas le courage de prendre les escaliers. Etudiants et touristes se pressent pour grimper à bord de la cabine. Et allez zou ! En voiture, Simone ! Une armée de Japonais mitraillent la grisaille.

Une petite minute plus tard, me voici en haut de la colline. A peine sorti de la station du funiculaire, on n'a qu'à se pencher sur les barrières pour regarder la silhouette grise du pont aux chaînes qui déroulent sont tablier devant l'entrée de Pest.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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